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Projet

S’allier pour éradiquer la maladie de Chagas en Amérique centrale
 

Guatemala
Numéro de projet
108651
Financement total
1,240,200.00 $ CA
Administrateur·trice du CRDI
Roberto Bazzani
État du projet
Terminé
Date de fin
Durée
42 mois

Programmes et partenariats

Organisation(s) principale(s)

Chargé·e de projet:
Andrea Marchiol
Switzerland

Chargé·e de projet:
Carlota Monroy
Guatemala

Sommaire

Les pertes économiques mondiales causées par la maladie de Chagas sont estimées à 7 milliards d’USD par an. En Amérique centrale, cinq millions de personnes défavorisées vivant dans des maisons faites de terre, de torchis ou de chaume sont susceptibles de contracter la maladie de Chagas.En savoir plus

Les pertes économiques mondiales causées par la maladie de Chagas sont estimées à 7 milliards d’USD par an. En Amérique centrale, cinq millions de personnes défavorisées vivant dans des maisons faites de terre, de torchis ou de chaume sont susceptibles de contracter la maladie de Chagas. Le principal vecteur de transmission de la maladie de Chagas est Triatoma dimidiata, un insecte indigène qui a la capacité de réinfester les maisons quelques mois après la pulvérisation d’insecticides. Même si des mesures de contrôle fondées sur la pulvérisation d’insecticides sont en place depuis longtemps dans le but de mettre fin à l’infestation des foyers, la maladie de Chagas persiste dans de nombreuses zones rurales de la région. Conformément aux recommandations de la commission intergouvernementale de l’initiative des pays d’Amérique centrale et du Mexique pour la lutte contre les vecteurs de la maladie de Chagas, des interventions novatrices de lutte contre la maladie, y compris des améliorations des habitations, seront bientôt effectuées dans les zones sensibles prioritaires. Les recherches antérieures ont montré que des améliorations des habitations durables, économiques et culturellement adaptées réussissent à rendre les maisons plus résistantes à une nouvelle infestation et à prévenir la contamination.

Ce projet exécuté en partenariat avec l’Universidad de San Carlos de Guatemala visera à démontrer la possibilité d’éliminer la maladie de Chagas en tant que menace à la santé publique dans une zone de forte endémie, et jettera les bases de sa reproduction dans d’autres zones sensibles du Mexique et de l’Amérique centrale. Il sera mené dans la zone la plus touchée par la maladie de Chagas, le long de la frontière entre le Guatemala et le Salvador, ciblant ainsi 48 communautés rurales du département de Jutiapa au Guatemala. Outre la réduction de la transmission de la maladie, le projet améliorera de façon considérable les conditions de vie de 32 400 personnes vulnérables.

Un plan intégré de contrôle de la maladie combinera les actions communautaires visant à réduire les facteurs de risque de transmission (comme l’amélioration des logements) avec la pose de diagnostics et le traitement des personnes infectées dans des délais opportuns. Parmi ces activités, on compte la formation des professionnels de la santé au développement, à l’évaluation et à l’intégration de cette approche dans les politiques nationales de santé publique, et le renforcement des systèmes de surveillance.

Résultats de recherche

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Articles de revue
Sommaire

Chagas disease is mainly transmitted by triatomine insect vectors that feed on vertebrate blood. The disease has complex domiciliary infestation patterns and parasite transmission dynamics, influenced by biological, ecological, and socioeconomic factors. In this context, feeding patterns have been used to understand vector movement and transmission risk. Recently, a new technique using Liquid chromatography tandem mass spectrometry (LC-MS/MS) targeting hemoglobin peptides has showed excellent results for understanding triatomines’ feeding patterns. The aim of this study was to further develop the automated computational analysis pipeline for peptide sequence taxonomic identification, enhancing the ability to analyze large datasets.

Auteure(s) et auteur(s)
Penados, Daniel
Article
Langue:

Anglais

Sommaire

Triatoma dimidiata is the main vector of Chagas disease in southern Mexico, Central America and northern South America. As a native vector, it moves readily among domestic, peri‑domestic and sylvatic environments, making it difficult to control only using insecticide as this requires regular application, and re-infestation frequently occurs. Other social innovation alternatives such as those based on Ecohealth principles can be used to tackle the dynamics of the disease in an integral way. We asked whether an Ecohealth intervention, implemented beginning in 2001 in a highly infested village, 41.8%, in southeastern Guatemala, was sustainable in the long term. This intervention included initial insecticide treatments, followed by making low-cost house improvements to eliminate transmission risk factors such as repairing cracked walls, covering dirt floors with a cement-like substance and moving domestic animals outside. We assessed the long-term sustainability through entomological and house condition surveys, as well as an analysis of community satisfaction. The Ecohealth approach is a low-cost, sustainable approach for the long-term control of vector-borne Chagas disease. We recommend this approach including ongoing community monitoring and institutional response for the long-term, integrated control of Chagas disease.

Auteure(s) et auteur(s)
Pereira, Fredy Manolo
Article
Langue:

Anglais

Sommaire

Widespread application of insecticide remains the primary form of control for Chagas disease in Central America, despite only temporarily reducing domestic levels of the endemic vector Triatoma dimidiata and having little long-term impact. Recently, an approach emphasizing community feedback and housing improvements has been shown to yield lasting results. However, the additional resources and personnel required by such an intervention likely hinders its widespread adoption. One solution to this problem would be to target only a subset of houses in a community while still eliminating enough infestations to interrupt disease transfer. Here we develop a sequential sampling framework that adapts to information specific to a community as more houses are visited, thereby allowing us to efficiently find homes with domiciliary vectors while minimizing sampling bias. The method fits Bayesian geostatistical models to make spatially informed predictions, while gradually transitioning from prioritizing houses based on prediction uncertainty to targeting houses with a high risk of infestation. A key feature of the method is the use of a single exploration parameter, α, to control the rate of transition between these two design targets. In a simulation study using empirical data from five villages in southeastern Guatemala, we test our method using a range of values for α, and find it can consistently select fewer homes than random sampling, while still bringing the village infestation rate below a given threshold. We further find that when additional socioeconomic information is available, much larger savings are possible, but that meeting the target infestation rate is less consistent, particularly among the less exploratory strategies. Our results suggest new options for implementing long-term T. dimidiata control.

Auteure(s) et auteur(s)
Case, B. K. M.
Informes
Langue:

Espagnol

Sommaire
Auteure(s) et auteur(s)
Herazo, Rafael​
Informes
Langue:

Espagnol

Sommaire
Auteure(s) et auteur(s)
Carlota, Monroy
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