Prévenir les maladies liées au virus Zika avec de nouvelles approches de lutte antivectorielle
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Ces dernières années, c’est en Amérique latine qu’on a observé le nombre le plus élevé de cas de dengue, soit au Brésil, en Colombie et au Mexique. Ces pays ont aussi été confrontés à des épidémies de chikungunya (2014-2015) et du virus Zika (2015-2016).En savoir plus
Ces dernières années, c’est en Amérique latine qu’on a observé le nombre le plus élevé de cas de dengue, soit au Brésil, en Colombie et au Mexique. Ces pays ont aussi été confrontés à des épidémies de chikungunya (2014-2015) et du virus Zika (2015-2016). Les trois infections sont transmises par le même vecteur de transmission, le moustique Aedes aegypti. L’Université de Ceará, la Fundacion Santa Fe de Bogotá, et l’Université du Yucatán ont mis en place des stratégies de lutte antivectorielle afin de réduire considérablement la présence du moustique Aedes aegypti.
La présente proposition vise à donner plus d’ampleur aux interventions participatives ciblant la surveillance, la prévention et la lutte contre les maladies transmises par le moustique Aedes dans trois municipalités, c’est-à-dire Fortaleza (Brésil), Armenia (Colombie) et Merida (Mexique). Des équipes multidisciplinaires recueilleront des indicateurs épidémiologiques et entomologiques au début, au milieu et à la fin du projet pour un échantillon de ménages de la zone d’intervention. Le projet évaluera aussi les résultats en matière de gouvernance et les coûts et la rentabilité de l’intervention évolutive en comparaison avec le programme de routine de lutte contre les maladies vectorielles. Il prévoira également la conception et la mise en oeuvre d’un système de surveillance novateur qui mobilisera la communauté afin d’améliorer la détection des cas.
Des méthodes qualitatives serviront à évaluer l’acceptation de l’intervention et à décrire les facteurs influant sur l’intensification de l’intervention. Des organismes gouvernementaux et municipaux, ainsi que des ONGs, des organismes communautaires et des établissements universitaires dirigeront conjointement l’intensification de l’intervention. Des ressources locales et nationales ont été engagées en vue de la mise en oeuvre du projet. Durant les travaux précédents des principaux établissements de recherche dans les trois villes, des liens solides se sont établis avec les intervenants stratégiques, ce qui devrait faciliter la mise en oeuvre. On s’attend à ce que le projet apporte une contribution importante à la prévention du virus Zika, du chikungunya et de la dengue au moyen des nouvelles interventions de lutte antivectorielle et de surveillance qui sont potentiellement applicables dans bon nombre d’autres pays.