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Projet

Favoriser l’autonomisation des femmes pour éliminer les facteurs de violence structurelle en Amérique latine
 

Argentine
Équateur
Guatemala
Paraguay
Numéro de projet
108728
Financement total
250,000.00 $ CA
Administrateur·trice du CRDI
Florencio Ceballos
État du projet
Terminé
Date de fin
Durée
24 mois

Programmes et partenariats

Gouvernance et justice

Organisation(s) principale(s)

Chargé·e de projet:
Matías Bianchi
Argentina

Sommaire

Dans les pays en développement, de jeunes hommes et femmes font face à un taux de chômage élevé en plus de forts sentiments d’insatisfaction quant à leur qualité de vie dans des contextes de gouvernance et d’institutions faibles, d’instabilité politique accrue et d’autoritarisme étatiqueEn savoir plus

Dans les pays en développement, de jeunes hommes et femmes font face à un taux de chômage élevé en plus de forts sentiments d’insatisfaction quant à leur qualité de vie dans des contextes de gouvernance et d’institutions faibles, d’instabilité politique accrue et d’autoritarisme étatique croissant — des facteurs qui rendent les sociétés vulnérables et qui jouent un rôle dans la radicalisation. Les stratégies actuelles visant à contrer ces phénomènes demeurent axées sur l’état, avec une participation limitée des intervenants de la société civile. Les populations qui souffrent le plus de cette violence, de cette insécurité et de ce manque d’engagement civique, comme les jeunes hommes et femmes, continuent d’être grandement exclues des décisions liées à la politique et à la gouvernance. Toutefois, les jeunes sont actifs dans une variété de mouvements associés à de nouveaux problèmes sociaux, économiques, culturels et politiques.

En Amérique latine, l’une des dimensions de la violence est associée aux obstacles auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’elles tentent de participer activement aux affaires publiques. Ce type de violence politique nuit à la possibilité pour les femmes d’exercer une influence ou d’agir directement sur les politiques ou les mesures qui pourraient potentiellement s’attaquer aux autres dimensions de la violence, telles que la dimension physique, raciale ou sexuelle. Les femmes et les autres minorités sexospécifiques faisant partie de la communauté des lesbiennes, des gais, des bisexuels, des transgenres et des intergenres (LGBTI) sont confrontées à un défi à deux volets lorsqu’elles abordent ces problèmes. En effet, la représentation politique est simultanément limitée par les obstacles discriminatoires et l’effondrement des structures traditionnelles de la représentation politique, comme les partis politiques.

Le projet vise à mettre à l’essai et à peaufiner une approche qui renforce les capacités de leadership des jeunes femmes en Amérique latine, surtout dans les domaines de la violence sexuelle et sexiste. L’objectif est de développer, au sein de l’organisation, les outils et les capacités en matière de suivi et d’évaluation pour mettre à l’essai leur approche sur les plans de l’efficacité, de la durabilité et de l’impact.
Enfin, le projet fait partie d’un ensemble de projets « Donner une voix aux jeunes : promouvoir des espaces pour l’engagement civique, l’inclusion et la réduction de la violence en Asie du Sud et en Amérique latine », lesquels ont été lancés en juin 2017.