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Initiative de recherche sur la dimension de genre dans les STIM : Annonce des projets retenus

 
Le CRDI a le plaisir d'annoncer les projets et les équipes de recherche sélectionnés pour l'Initiative de recherche sur la dimension de genre dans les STIM (IRDGS), qui vise à accroître la contribution de la science à l'égalité des genres faire progresser les femmes dans les domaines des sciences naturelles, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STIM), et accroître la recherche sur la dimension de genre dans les STIM.
GIST Collage

Six projets au total ont été sélectionnés à la suite d'un appel à manifestations d'intérêt lancé dans le monde entier sur le thème « Faire progresser l'analyse comparative entre les genres et le leadership des femmes dans les domaines des STIM ». L'appel a donné lieu à près de 200 demandes, parmi lesquelles les propositions présélectionnées ont été évaluées par une équipe de dix examinateurs externes. Les projets retenus recevront un financement total de 7,3 millions de dollars canadiens au cours des trois prochaines années pour mener des recherches en Afrique, en Asie et en Amérique latine et dans les Caraïbes (région ALC).  

Les activités de recherche vont de l'analyse du genre dans les sciences de l'eau et du climat en Asie du Sud à l'évaluation des efforts institutionnels d'intégration du genre dans les STIM en Afrique subsaharienne, en passant par la création d'une plateforme de données ouverte sur la réduction de l'écart entre les genres dans les STIM en dans la région Amérique latine et Caraïbes. Vous trouverez ci-dessous de plus amples informations sur chacun des projets et des équipes de recherche sélectionnés.    

L'IRGDS s'appuie sur l'ensemble des travaux du CRDI visant à renforcer les capacités individuelles des femmes dans les domaines scientifiques dans les pays du Sud. Elle vise également à remédier à la participation inégale des femmes scientifiques dans les STIM et à l'analyse limitée de l'égalité des genres dans la recherche sur les STIM. Comme dans de nombreux secteurs, les domaines des STIM ont connu une exacerbation des inégalités entre les genres en raison de la COVID-19, la pandémie entraînant des perturbations dans la recherche et la publication pour les femmes qui doivent assumer davantage de tâches de soins que leurs homologues masculins. L'IRGDS finance des consortiums dirigés par des universités dans des pays à revenu faible ou intermédiaire afin de mener des recherches qui débouchent sur des solutions tangibles, dans le but de transformer les institutions et les systèmes pour qu'ils fassent progresser les femmes dans le domaine des sciences et qu'ils favorisent un enseignement et une recherche de haute qualité dans les domaines des STIM, intégrant la dimension de genre dans les analyses.    

Voir l'appel à manifestations d'intérêt pour l'Initiative de recherche sur la dimension de genre dans les STIM.  

Description des projets

L'Asie du Sud abrite certains des systèmes socioécologiques les plus sensibles au monde. Il est nécessaire de mener des recherches continues sur les changements climatiques et l'insécurité hydrique généralisée. La recherche sociale et sexospécifique est largement absente de ces recherches et l'intégration de la dimension du genre dans l'enseignement des sciences est un défi dans la région, en particulier dans les domaines des sciences planétaires et de l'ingénierie. Il existe une lacune dans la compréhension de l'impact de la pédagogie, des facteurs institutionnels et du marché dans la promotion ou la limitation de la recherche et de la pratique interdisciplinaires et sexospécifiques.   

Ce projet vise à comprendre comment ces lacunes influent sur l'analyse sexospécifique dans les sciences de l'eau et du climat, et si une plus grande inclusion du genre améliore l'analyse sexospécifique et la recherche de haute qualité. Il vise à améliorer les outils et les méthodes de formation et de recherche postuniversitaires et à renforcer un réseau d'échange de connaissances, de défense des intérêts et de mentorat pour la recherche interdisciplinaire. Il se concentrera sur le Sri Lanka, le Bangladesh et le Népal.  

Rencontrez l'équipe : 

Headshot ofDayawansa

N.D.K. Dayawansa est professeure d'ingénierie agricole à la faculté d'agriculture à la University of Peradeniya, au Sri Lanka. Elle est titulaire d'un baccalauréat en agriculture de la University of Peradeniya, d'une maîtrise en télédétection et en systèmes d'information géographique (SIG) de l'Asian Institute of Technology en Thaïlande et d'un doctorat en gestion des ressources en eau de la University of Newcastle upon Tyne, au Royaume-Uni. Ses intérêts de recherches portent sur la modélisation hydrologique et de la qualité de l'eau, les applications de la télédétection et des SIG dans la gestion des ressources naturelles, les changements écosystémiques et les impacts hydrologiques dans les bassins versants. 

Headshot of Mondal

M. Shahjahan Mondal est professeur à l'Institute of Water and Flood Management of Bangladesh de la University of Engineering and Technology (BUET). Il est titulaire d'un doctorat de la Central Queensland University d'Australie, d'une maîtrise en ingénierie des ressources en eau de la BUET et d'un baccalauréat en ingénierie civile de la BUET. Ses domaines de recherche sont les suivants : hydrologie et changement climatique; morphologie fluviale; sécurité de l'eau en milieu urbain et périurbain; gestion intégrée et participative des ressources en eau; et gouvernance de l'eau.  

Headshot Dongol

Robert Dongol est actuellement professeur agrégé au Nepal Engineering College de Katmandou, au Népal, où il coordonne le programme maîtrise en sciences de la gestion interdisciplinaire des ressources en eau. Il est diplômé en sciences de l'environnement de la Kathmandu University et a obtenu en 2007 une maîtrise en ingénierie et gestion de l'environnement de l'Asian Institute of Technology. Ses domaines d'intérêt sont la gestion des ressources en eau, l'eau, l'assainissement et l'hygiène. Il poursuit actuellement un doctorat à la Kathmandu University. 

Headshot of Shreya

Shreya Chakraborty est géographe et actuellement chercheure principale et directrice générale du South Asia Consortium for Interdisciplinary Water Resources Studies, à Hyderabad, en Inde. Titulaire d'une maîtrise ès arts en géographie et développement régional de la Jawaharlal Nehru University de New Delhi et d'un doctorat en cours sur les problèmes d'eau dans les zones périurbaines à la University of Cologne, ses travaux de recherche portent sur l'intégration de la science, de la socioéconomie et de la politique de l'environnement et des ressources naturelles aux niveaux théorique, méthodologique et politique. 

Voir la description complète du projet ici.

Dans ce projet, un consortium haïtien-cubain, dirigé par l'Université d'État d'Haïti (campus Limonade) et soutenu par des partenaires canadiens, utilisera la recherche-action participative pour transformer les rapports de genre dans la recherche, l'éducation et l'innovation en STIM, ceci dans six établissements caribéens de recherche et d'enseignement supérieur en sciences agricoles (trois d'entre eux en Haïti et trois autres à Cuba). L'objectif général de ce projet est de développer en Haïti des compétences, programmes, politiques et structures pour que la recherche en sciences agricoles y devienne plus inclusive et sensible aux rapports entre genres.  

Un réseau Sud-Sud et Sud-Nord pour la cogénération et l'échange des connaissances sera mis en place. Ce réseau tirera parti du leadership régional de Cuba en matière d'équité entre les genres dans les STIM, s'inspirant pour ce faire d'un programme cubain éprouvé; on créera en Haïti un Centre qui servira de mécanisme institutionnel pour soutenir ces efforts sur la durée. En plus d'évaluer, d'adapter et de faire connaître (et d'améliorer) la méthodologie cubaine, ainsi que les progrès du nouveau Centre, on examinera les politiques/pratiques des établissements impliqués. Une vingtaine de projets dans le domaine des sciences agricoles qui sont attentifs aux questions locales de relations entre les genres seront soutenus.  

Rencontrez l'équipe : 

Head shot of Jn Pierre

Guensly Jn Pierre est ingénieur agronome et chercheur à la Faculté des Sciences Agronomiques du Campus Henry Christophe à Limonade de l'Université d'État d'Haïti (UEH) et chercheur principal de ce consortium. Ses travaux de recherche portent sur les domaines du genre, du sol, de la gestion des systèmes horticoles durables, de l'agronomie et de l'environnement. Il est directeur du Laboratoire d'analyse des sols et des eaux de l'UEH. Il est titulaire d'une double maîtrise et poursuit son doctorat à l'Institut des sciences, des technologies et des études avancées d'Haïti, en sciences agricoles. 

Headshot of Barbara

Bárbara Benítez Fernández est agronome et chercheure au Department of Sustainable Agroecosystem Management de la National Institute of Agricultural Sciences de Cuba et est la cochercheure principale de ce consortium. Ses travaux de recherche portent sur les domaines du genre, de l'innovation agricole et de l'agriculture durable. Elle est la coordinatrice nationale de l'axe « genre » du « Projet de renforcement d'un système d'innovation agricole dans le développement local » de Cuba. En 2009, elle a obtenu une maîtrise en agroécologie et en agriculture durable de la Agrarian University of Havana.

Headshot of Mariol

Mariol Morejón García est professeure à la Faculty of Forestry and Agricultural Sciences à la University of Pinar del Río, « Hermanos Saíz Montes de Oca ». Elle coordonne le programme de doctorat en sciences agricoles et la maîtrise en agroécologie et agriculture durable. Elle dirige également le groupe de recherche en agroécologie de l'Université et participe aux efforts de vulgarisation de l'agroécologie auprès des producteurs et des étudiants. Elle a obtenu son doctorat en sciences forestières en 2000 à la University of Pinar del Río à Cuba.

Headshot of Ivan

Iván Castro Lizazo est professeur de production agricole et coordinateur du programme de doctorat en agroécologie à la Agrarian University de La Havane, « Fructuoso Rodríguez Pérez ». Il est également président de la Chaire UNESCO en agroécologie et agriculture durable. Le professeur Castro est titulaire d'un doctorat en agronomie (2011) du Center for Environmental Sciences de la University of Almería, en Espagne. Ses travaux de recherche portent sur la conception et la gestion des agroécosystèmes, la résilience et l'agrobiodiversité.

Headshot of Myriam Hyppolite

Myriam Hyppolite est ingénieure agronome et professeure à la Faculté d'Agronomie et de Médecine Vétérinaire de l'Université d'État d'Haïti. Ses intérêts de recherche sont le genre, l'agroforesterie et l'agroécologie. Elle a coordonné un projet pilote visant à promouvoir l'implication des femmes dans les jardins de case en Haïti. La professeure Hyppolite a obtenu une maîtrise en agroforesterie avec recherche à l'Université Laval, Québec, Canada. 

Headshot of Erin Nelson

Erin Nelson est professeure adjointe au Département de sociologie et d'anthropologie de l'Université de Guelph et affiliée au Guelph Institute of Development Studies. Ses travaux de recherche explorent le développement de systèmes alimentaires plus durables en se concentrant sur les initiatives d'agroécologie au Canada et en Amérique latine. Elle s'intéresse en particulier à la manière dont l'agroécologie peut contribuer à la résilience écologique et au bien-être des communautés. Elle est titulaire d'un doctorat en études rurales (2012) de l'Université de Guelph au Canada.

Voir la description complète du projet ici.

En Afrique subsaharienne, malgré diverses interventions visant à promouvoir la participation des femmes dans les domaines des STIM, les femmes sont encore très peu nombreuses à occuper des postes de direction. Au Ghana et au Kenya, par exemple, des politiques et des lois ont été adoptées dans différents secteurs, notamment dans les établissements d'enseignement, afin d'accroître la scolarisation des femmes, et sur les lieux de travail afin de garantir l'égalité des chances entre les hommes et les femmes. Des programmes de mentorat, tant dans le secteur privé que public, sont également en place pour encourager les femmes à poursuivre des carrières dans les STIM. Bien que des progrès aient été réalisés, ces efforts ne répondent toujours pas aux attentes en matière de réduction des inégalités sexospécifiques. Ceux-ci ont été liés à des questions complexes, notamment des normes sexospécifiques et des pratiques socioculturelles qui doivent être mieux comprises.  

Ce projet vise à contribuer à la promotion des femmes dans les STIM, tant dans l'industrie que dans le milieu universitaire, par le développement de stratégies innovantes qui permettront de promouvoir les femmes à des postes de direction. En utilisant le Ghana et le Kenya comme études de cas, le projet cherche à comprendre pourquoi les femmes ont du mal à accéder à des postes de direction dans leur carrière dans les domaines des STIM. L'objectif global est d'évaluer les efforts institutionnels en matière d'intégration de la dimension de genre dans les STIM et de proposer et tester des stratégies innovantes pour promouvoir l'avancement institutionnel et la protection des femmes à des postes de direction dans le milieu universitaire et l'industrie.    

Rencontrez l'équipe : 

Dzidzo headshot

Dzidzo Yirenya-Tawiah est chercheure principale à l'Institute for Environment and Sanitation Studies à la University of Ghana. Ses intérêts de recherche portent sur les maladies liées à l'eau, la santé environnementale et l'assainissement de l'eau et de l'environnement. Ses projets actuels portent sur les changements climatiques et le renforcement de la résilience des communautés côtières, ainsi que sur la formalisation du secteur informel dans la gestion des déchets municipaux. Elle est titulaire d'un doctorat en zoologie (University of Ghana) et d'une maîtrise ès arts en santé publique (University of Maastricht, Pays-Bas).  

Headshot of Faith

Faith Njoki Karanja est professeure agrégée et titulaire de la chaire du département de technologie géospatiale et spatiale de la School of Engineering, à la University of Nairobi, au Kenya. Ses intérêts de recherche portent sur l'application de la géoinformation dans la gestion des ressources naturelles, la sécurité alimentaire et l'éradication de la pauvreté. Elle soutient et coordonne des programmes de mentorat dans les domaines des STIM au Kenya et est titulaire d'un doctorat en géoinformation de la University of Hannover, en Allemagne.  

Headshot of Charlotte

Charlotte Wrigley-Asante est professeure agrégée au département de géographie et de développement des ressources de la University of Ghana. Elle est l'actuelle directrice (Ghana) du Merian Institute for Advanced Studies in Africa et est affiliée au Centre for Gender Studies and Advocacy de l'University of Ghana. Ses principaux domaines de recherche sont les dynamiques de genre de la pauvreté, l'autonomisation et les questions d'urbanisation au Ghana. Elle est titulaire d'un doctorat en géographie et développement des ressources (University of Ghana).  

Headshot of Adelina

Adelina Maria Mensah est chargée de recherche et coordinatrice des étudiants diplômés à l'Institute for Environment and Sanitation Studies à la University of Ghana. Elle participe actuellement à un certain nombre de projets de recherche internationaux en collaboration sur le changement climatique, en mettant l'accent sur les écosystèmes et les dimensions humaines qui influencent leur gestion et leur durabilité. Elle détient un doctorat en ressources naturelles de la University of Bonn, en Allemagne.  

Headshot of Caroline

Caroline Kabaria est chercheure associée au African Population and Health Research Center, à Nairobi, au Kenya. Elle est spécialisée en ingénierie géomatique, avec une expertise en géoinformatique, télédétection et modélisation spatiale. Elle dirige le travail de développement de cadres méthodologiques qui intègrent l'évaluation spatiale dans l'estimation des impacts des interventions, des réglementations politiques et des tendances sociales ayant une dimension spatiale. Elle est titulaire d'un doctorat en épidémiologie spatiale de l'Open University, au Royaume-Uni. 

Voir la description complète du projet ici.

La sous-représentation des femmes et l'absence d'analyse sexospécifique dans la recherche sur les STIM nécessitent une approche globale. Ce projet est particulièrement axé sur les technologies de l'information, la science des données, l'interaction personne-machine et les technologies de l'information et de la communication au service du développement en Afrique du Sud, en Ouganda, au Kenya et en Zambie. Il recueillera des preuves de la sous-représentation, des obstacles et des facteurs de soutien au moyen d'enquêtes et d'entretiens. Il recadrera également les STIM en se concentrant sur la pertinence sociétale de la science des données et en tirant des enseignements de la présence des femmes dans divers domaines des STIM.  

Le projet établira un programme d'études centré sur les problèmes et de nouvelles pédagogies adaptées à l'échelle locale qui intègrent les arts dans les STIM. Les chercheurs feront progresser l'utilisation de l'analyse sexospécifique dans la recherche sur les STIM, en particulier les approches de conception dans les domaines susmentionnés, en commençant par une cartographie systématique de l'utilisation et la non-utilisation de l'analyse sexospécifique pour la recherche, l'éducation et la formation en conception. Ils élaboreront et mettront à l'essai une nouvelle méthodologie de conception équitable du point de vue du genre, qui inclura le travail avec des femmes et des participants de divers genres. Le projet créera et maintiendra un réseau de soutien pour les chercheuses dans les universités de ces secteurs et mettra également en place un programme de mentorat structuré.    

Rencontrez l'équipe : 

Headshot of Ulrike

Ulrike Rivett est professeure de systèmes d'information à la University of Cape Town, en Afrique du Sud. Ses intérêts de recherche portent sur le genre, les TIC-D, la co-conception et le développement d'applications dans les environnements à faibles revenus. Elle dirige une équipe de recherche qui se concentre sur la compréhension des systèmes d'information propres au contexte dans les environnements ruraux et à faibles ressources.   

Headshotof Fiona

Fiona Ssozi est chargée d'enseignement au College of Computing and Information Sciences à la Makerere University, en Ouganda. Ses travaux de recherche portent sur l'utilisation de la co-conception (conception participative) pour développer des solutions en matière de TIC pour les communautés marginalisées et les groupes vulnérables. Fiona Ssozi est titulaire d'un baccalauréat en informatique de la Makerere University, d'une maîtrise en systèmes d'information de la London South Bank University (Royaume-Uni) et est actuellement candidate au doctorat à la University of Cape Town, en Afrique du Sud. 

Headshot of Ciira

Ciira Maina enseigne actuellement le génie électrique à la Dedan Kimathi University of Technology, au Kenya. Ses travaux de recherche actuels portent sur l'application de l'apprentissage automatique aux problèmes de conservation de l'environnement, de santé et d'agriculture. Il a obtenu son doctorat de la Drexel University (États-Unis) en 2011. 

Headshot of Margaret

Margaret Nyambura Ndung'u est une informaticienne et la fondatrice d'INIIT-Kenya, une entreprise de recherche et de conseil en services numériques. Ses intérêts de recherche sont : la gouvernance de l'Internet; l'équité entre les genres; la cybersécurité; et la sécurité des enfants en ligne. Elle plaide pour une connectivité significative et abordable pour tous avec une conscience équilibrée des avantages et des inconvénients de la présence numérique pour une transformation numérique inclusive et progressive. Elle a obtenu son doctorat en informatique à la University of Nairobi en 2011.  

Headshot of Chisenga

Chisenga Muyoya est une chercheure pluridisciplinaire profondément passionnée par le changement social, avec plus de dix ans d'expérience dans le domaine de la technologie et de son intersection avec le genre, les données et le développement. Elle est candidate au doctorat sur les données féministes à la University of Sheffield (Royaume-Uni) et fait des recherches sur les approches intersectionnelles des données. Elle est également cofondatrice et directrice de recherche d'Asikana Network, une initiative primée qui vise à accroître la participation des femmes et des filles dans le domaine des technologies en Zambie. 

  

Voir la description complète du projet ici.

Malgré une population mondiale presque à moitié féminine, les femmes sont peu représentées dans les filières scientifiques. De nombreux efforts sont consentis pour éliminer les obstacles et combler le fossé créé par les disparités liées au genre dans la recherche dans le secteur des STIM. Mais en Afrique de l'Ouest, les stéréotypes du genre en agriculture rendent plus complexe l'élimination des goulots d'étranglement pour la prise en compte effective des femmes dans la recherche agronomique.    

L'objectif général de ce projet est de développer les stratégies et politiques institutionnelles, ainsi que des compétences pour la recherche et la participation des femmes scientifiques en sciences agronomiques en Afrique de l'Ouest qui soient inclusifs et sensibles aux rapports entre genres. Cela contribuera à promouvoir des systèmes agronomiques équitables, durables et productifs, en soutien à une transformation plus large au plan économique et sociétal. De façon spécifique, il vise à (i) déterminer et mieux connaître les biais liés au genre pour mieux analyser la représentativité des femmes et l'utilisation dans la recherche et la formation, des approches de genre dans diverses spécialités des sciences agronomiques; (ii) développer la méthodologie de recherche en agronomie qui prend en compte le genre et impacte les résultats de recherche; (iii) former des femmes dans des spécialités agronomiques où elles sont marginalisées et (iv) renforcer les capacités institutionnelles pour la transformation des rapports entre genres dans les programmes et organismes de formation et de recherche en sciences agronomiques en Afrique de l'Ouest.    

Rencontrez l'équipe : 

Headshot of Christine

Christine Ouinsavi est ingénieure agronome et actuellement professeure à l'Université de Parakou (Bénin). Ses travaux de recherche portent sur la sylviculture et la conservation de la biodiversité végétale. Elle est titulaire d'un doctorat en foresterie de l'Université d'Abomey-Calavi (Bénin), après plusieurs séjours scientifiques au Centre d'étude de la forêt de l'Université Laval, au Canada. En tant que directrice de laboratoire de recherche, elle attache une grande importance à l'encadrement des jeunes femmes dans le domaine des sciences agricoles. Elle est membre de l'Association béninoise des femmes pour l'éducation, la formation et la recherche scientifique et vice-présidente de la section béninoise de l'Organisation des femmes de science pour le monde en développement. 

Headshot of Hadiza

Hadiza Kiari Fougou est géographe, enseignante-chercheuse et aide-universitaire du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES). Elle est responsable de l'Unité de surveillance écologique et environnementale de l'Institut supérieur de l'environnement et de l'écologie de l'Université de Diffa (Niger). Ses travaux de recherche portent sur le développement et la gestion des espaces ruraux entre dynamiques paysagères, conflits d'usage et occupation de l'espace, et elle a contribué à de nombreux projets de recherche pluridisciplinaires dans le bassin tchadien depuis plus de 15 ans. Membre du Réseau International Méga Tchad depuis 2010, elle est également le point focal du Réseau Femmes, Sciences et Technologies au Niger. 

Headshot of Beatrice

Béatrice Abouo Adepo-Gourène est professeure à l'Université Nangui Abrogoua d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Son domaine de recherche est l'hydrobiologie et la génétique des populations. Elle travaille sur les poissons d'intérêt économique, notamment les poissons d'aquaculture. Elle s'occupe également de la formation de chercheurs dans divers domaines. Ses recherches actuelles sont orientées vers l'environnement marin, notamment ceux qui font l'objet de peu d'études scientifiques en Côte d'Ivoire.  

Voir la description complète du projet ici.

Le manque de données récentes et fiables est en partie responsable des écarts entre les sexes dans les domaines des STIM en Amérique latine. Ce projet vise à contribuer à la production de données transnationales comparables pour évaluer les politiques et les interventions visant à réduire l'écart entre les sexes dans les STIM, notamment en augmentant le nombre de femmes leaders dans les universités, les industries et les institutions publiques.  

L'équipe du projet cartographiera les facteurs qui influencent le développement professionnel des femmes dans les STIM, documentera et analysera les initiatives réussies et moins réussies, et déterminera les leçons apprises. Une infrastructure de données ouvertes sera utilisée pour cartographier les renseignements et construire une plateforme permettant d'améliorer la collaboration entre les acteurs de l'éducation, du gouvernement et de l'industrie qui cherchent à réduire l'écart entre les sexes dans les domaines des STIM en Amérique latine. Au départ, la plateforme sera disponible dans trois langues (espagnol, portugais et anglais), en commençant par les trois pays participant au consortium – le Brésil, la Bolivie et le Pérou – en vue d'une application future à d'autres pays de la région et d'ailleurs.   

Rencontrez l'équipe : 

Headshot of Cristiano

Cristiano Maciel est professeur titulaire à l'Institute of Computing et à la Graduate Program in Education, tous deux à la Federal University of Mato Grosso (UFMT), au Brésil. Il est chercheur boursier au Conseil national pour le développement scientifique et technologique. Ses principaux intérêts de recherche portent sur le génie logiciel, le genre, la race et les technologies et l'enseignement en ligne. Il supervise actuellement des doctorants dans le domaine des STIM/STIAM. Il est l'un des consultants du programme Digital Girls, au sein de la société informatique brésilienne, et est le coordinateur général de ce projet avec l'UFMT comme institution principale.  

Headshot of Nadia

Nadia Rodríguez est ingénieure système et actuellement directrice du programme de premier cycle en ingénierie des systèmes à la Universidad de Lima, au Pérou. Son domaine d'intérêt et ses recherches sont axés sur les femmes dans les technologies de l'information. Elle travaille actuellement sur deux projets internationaux Erasmus+ sur l'innovation et la durabilité dans l'enseignement supérieur. Elle est actuellement doctorante en gestion stratégique au sein de la mention innovation en gestion de l'éducation du Consortium des universités du Pérou. 

Headshot of Elizabeth

Elizabeth Jiménez est titulaire d'un doctorat en économie du développement et d'une maîtrise en développement et études internationales, tous deux obtenus à la University of Notre Dame, aux États-Unis. Elle est actuellement professeure et chercheure au CIDES-UMSA, le programme d'études supérieures multidisciplinaires de la Universidad Mayor de San Andres, à La Paz, en Bolivie. Elle est également la coordinatrice académique du programme pluridisciplinaire de doctorat en études du développement (société, économie et mondialisation) du CIDES. Ses intérêts de recherche et ses publications portent sur les questions d'économie institutionnelle, le changement climatique et la durabilité, les questions paysannes, l'économie du travail et l'analyse de genre. 

Headshot of Luciana

Luciana Salgado est professeure adjointe au Computer Science Department de la Fluminense Federal University, au Brésil, où elle enseigne et fait des recherches dans le domaine de l'interaction personne-machine (IHM). Elle est à la tête du SERG.uff, un groupe de recherche en ingénierie sémiotique. Ses intérêts de recherche actuels concernent les valeurs culturelles, de genre et humaines dans l'IHM; la théorie et les méthodes de l'ingénierie sémiotique; et l'interaction homme-données. Elle a obtenu son doctorat de la Pontifical Catholic University de Rio en 2011.  

Headshot of Boris

Boris Branisa C. est professeur à la Bolivian Catholic University, où il est directeur du programme de maîtrise en finance. Il détient un doctorat en économie de la University of Göttingen, en Allemagne. Ses principaux intérêts de recherche sont l'économie du développement, l'économétrie appliquée, la science des données et les questions de genre. Ses travaux ont été publiés dans des revues à comité de lecture telles que World Development, Feminist Economics, et Economics and Human Biology. 

Headshot of Luciana

Luciana Frigo est professeure et chercheure à la Federal University of Santa Catarina (UFSC), au Brésil, depuis 2010. Elle effectue des recherches interdisciplinaires qui portent notamment sur la technologie et l'éducation, les jeux, l'intelligence artificielle, la science des données et les femmes dans la technologie. Elle coordonne le projet Digital Girls depuis 2012 et le programme national Digital Girls depuis 2019 et est la coordinatrice de l'UFSC dans ce projet.  

Headshot of Rita

Rita C. G. Berardi est professeure (adjointe) à la Federal University of Technology of Paraná, Brésil, Campus Curitiba, où elle enseigne et fait des recherches dans le domaine des graphes de connaissances, du Web sémantique et des ontologies associées à des problèmes réels d'application pratique. Elle est cofondatrice du projet TIChers, qui présente des concepts informatiques aux enseignants de l'éducation de base afin d'attirer davantage de femmes vers l'informatique. Elle a obtenu son doctorat de la Pontifical Catholic University, à Rio, en 2015. 

Voir la description complète du projet ici.